mardi 31 août 2010




Salut à tous !

Toujours en convalescence, merci les collègues ! Encore une semaine d'arrêt ! En réa ils ne font pas les choses à moitié quand il s'agit de bizutage, l'éveil à du boulot pour les rattraper. Mais au moins mon portable n'a pas souffert cette fois-ci. Légèrement cloîtrée chez moi, oui ici en béquilles c'est pas si simple, je me suis remise à la lecture, et je me surprends à dévorer des livres en quelques jours. Ne pouvant pas m'évader physiquement, on trouve des subterfuges où on peut. Mais le handicap a ses limites, et ne m'empêche pas de déguster ces délicieuses crêpes en bord de plage, avec modération bien sûre, parce qu'on ne peut pas dire que pour ma santé, je pratique une activité physique régulière, quoi que les béquilles ça muscle hein !

Enfin j'essaye d'être raisonnable, parce que la semaine prochaine, décollage pour Mohéli, une des îles de l'archipel des Comores, pour quatre jours de vacances. Au programme, ballades, rencontre avec les baleines j'espère, découverte des îlots, ..., et tout plein d'autres choses encore.

Message spécial aux louloux : " Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants... "
J'ai beaucoup pensé à vous, un verre de Monbazillac dans une main, et un toast de foie gras dans l'autre. Très contente d'avoir été un peu avec vous pendant ces quelques minutes de connexion, désolée pour le maquillage Marine. Je vous embrasse très fort en attendant vos photos avec impatience.

Des bisous à tous, à très bientôt.


vendredi 20 août 2010

Casse-pieds !

Salut à tous !

Mayotte, c'est aussi grève d'essence depuis 10 jours, mais heureusement rétabli hier, alors aujourd'hui les stations essence ressemblent à de longues queues de voiture d'un côté, et de jerrican de toutes les couleurs de l'autre (pas d'appareil photos à ce moment, mais c'était beau toutes ces couleurs). Pendant une semaine donc, les voitures se faisaient de plus en plus rares, dons les taxis aussi. Seuls les plus organisés, ou les mieux renseignés sur le commerce parallèle, pouvaient encore rouler. Alors le brouhaha de la circulation a peu à peu laissé place au calme. Étrange sensation que de circuler quasiment seul sur les routes. Pour aller bosser, ça commence à devenir difficile, ramadan + grève d'essence = courage !
Pour cela j'ai trouvé la solution.

Samedi soir, petite soirée chez des collègues. La soirée se passe bien, je découvre mes collègues hors contexte boulot, on fait connaissance, c'est sympa. Vers trois heure du matin tout de même je sens la fatigue arriver. Je demande donc à un collègue de pousser sa voiture pour pouvoir sortir la mienne : " hé les mecs, Chloé s'en va, elle peut pas partir comme ça " Depuis le temps qu'ils devaient me mettre à la douche, là ils avaient une occasion en or. J'essaye de me débattre, sachant pertinemment que ça ne servait à rien, mais juste pour l'honneur, et pour ne pas leur faciliter trop la tache non plus. Et splash, dans la piscine. Zazou m'avait prévenu pour la piscine, et j'ai bien cru, un instant, que j'y échapperai, mais non. En tout cas ça réveille, je me sens donc bien au clair pour reprendre le volant, plus de fatigue, disparue. Mais ça ne leur a pas suffit, une deuxième fois, de la terrasse cette fois-ci, beau vol plané, très artistique m'a-t-on dit. Et enfin une troisième fois, la troisième fois, celle de trop. On me pousse de la terrasse, je saute de peur d'atterrir avant la piscine, et je me retrouve au milieu de la piscine, là où l'eau n'est qu'à 1.20m environ, pas assez profonde, mes pieds cognent le fond, AÏE !
Résultat : consultation aux urgences dimanche en fin de matinée ( oui parce qu'à trois heure il n'y avait pas grand monde pour m'y emmener). Je tombe sur le seul infirmier que je connais, je passe donc pour une idiote (et un peu ivrogne de surcroit). Rien de cassé, une petite entorse de cheville et les talons en vrac, mais une petite semaine d'arrêt. Bah oui, pas pratique sans les pieds. Voilà comment résoudre un problème de transport !

Et maintenant que la grève est finie, que l'essence coule de nouveau à flots, mon scooter est enfin arrivé jusqu'au magasin, mais encore une fois, sans les pieds c'est pas pratique, il devra patienter, et moi aussi.

A bientôt pour de nouvelles aventures, plus sympa (pour moi) je l'espère..

mercredi 11 août 2010

Pas à pas, de M'Tsamoudou à Saziley.

Les randonneurs


Plage de galets



Ilot de sable blanc


Dunes




Forêt de bambous




A la recherche des tortues pondeuses


Après une matinée tranquille afin de nous remettre de nos émotions de la veille, on se dirige vers M'Tsamoudou au Sud-Est de l'île, pour rejoindre un petit groupe d'amis.
Brochetti avant de partir, il nous faudra des forces.

Et c'est parti, départ de la plage de M'Tsamoudou, on récupère le GR1 (le seul à Mayotte), et c'est parti pour environ deux heures de marche, avec environ 10-15 kgs sur le dos : duvet, tapis, tente, à manger et à boire...
Et ça débute tout de suite par une montée, sinon c'est pas drôle. Je lutte un peu il faut l'avouer, cinq ans sans faire de sport ce n'est pas une très bonne idée, promis je m'y remets !
Les paysages sont magnifiques, on traverses des forêts de baobabs, de bananiers, de bambous, de cocotiers, on croise quelques zébu, qui n'ont à brouter que de l'herbe sèche.
Le bruit des vagues nous accompagne tout du long, on longe la côte. Parfois, entre deux arbustes, on aperçoit l'eau bleue turquoise, motivation pour avancer. On traverse aussi quelques plages. Quelle surprise, l'une d'elle est recouverte de galets, me revoilà en Normandie !
Après deux heures de marches, trois litres de sueur, un litre d'eau bue, deux poses de trois minutes, une esquive de chute pour moi, de vraies chutes pour d'autres, enfin on arrive sur Saziley, une plage bordée de baobabs, avec la maison des gardes de la réserve des tortues.

On y retrouve encore un petit groupe d'amis, qui viennent juste d'arriver, eux ont pris le chemin que nous ferons le lendemain. On installe le campement, on allume le feu, enfin ça c'est le travail des hommes, pendant ce temps nous on s'autorise une petite baignade bien méritée après tous ces efforts.

La marée haute est prévue à 3h du matin, c'est là que mesdames les tortues viennent pondre leurs oeufs.
On profite donc du temps que nous avons devant nous, on boit l'apéro, on fait griller de la viande, du poisson, ce soir c'est Chloé qui cuisine, c'est pas gagné ! La viande est bien cuite hein !
La marche nous a épuisé, on décide d'aller se coucher et de mettre nos réveils pour admirer le spectacle qui nous attend.

Réveil à 3h : parés de nos frontales, on se dirige vers la plage. La recherche peut commencer. On marche le long de l'eau à la recherche des traces qu'elles laissent en remontant vers la plage. Bingo ! Il nous aura fallu peu de temps pour en croiser. On suit les traces qui remontent vers la plage, lumières éteintes pour ne pas la faire fuir. Dans l'obscurité, on l'aperçois. Elle est dos à nous, creusant le sable de ses pattes arrières, pour créer le puits où elle pondra par la suite ses 50 à 100 oeufs. La creuse dure longtemps, très longtemps, on sent la force qu'il lui faut pour réaliser ce travail, elle s'autorise une pause, prend deux grandes inspirations et s'y remet. Le puits s'agrandit, devient de plus en plus profond, environ 70 cm de profondeur, avec ça ces petits seront au chaud pour les deux prochain mois, avant de réaliser leur premier voyage vers la mer, leur dernier pour certains. Les autres reviendront sur cette plage pour s'y reproduire à leur tour.
Ça y est, Maman tortue a jugé son puits près à accueillir sa descendance, elle commence à pondre. Un par un, des oeufs ronds et blancs comme un balle de ping-pong, d'environ 4-5 cm de diamètre, tombent au fond du puits. La ponte terminée, elle recouvre son trésor avec ses pattes arrière.
Son travail est terminée, elle fait demi tour et se dirige vers l'eau. Elle reviendra quelques années plus tard, sur la même plage, pour effectuer le même travaille, et ça tout le reste de sa vie.

Joli spectacle, il est temps d'aller se coucher, demain une autre marche nous attend, il nous faudra des forces, ça grimpe.

Parce que 24 ans ça ne se fête qu'une fois !


Avec Zazou, on part chercher la voiture de loc, vendredi en fin de matinée. Quelle bonne surprise quand le mec de Budget nous annonce " Vous avez été surclassées en classe confort mesdemoiselles " C'est pourquoi on a pu faire nos pouffes en 207, avec Clim et musique tout le week-end, imaginez le tableau, et trois blondes en plus !

On passe chercher Cloé qui elle n'a pas la chance de ne travailler que tous les 36 du mois, et c'est parti pour le Sud de l'île. On se pose à N'Gouja dans l'après-midi, vous savez la plage paradisiaque avec le ponton. On fait trempette quelques minutes, l'eau est fraîche, si si !
Ensuite direction Bouéni, une petite ville du Sud, on dépose nos affaires au gîte M'Titi, dans une petite case en natte de coco tressés, c'est vraiment très joli. On va se poser sur une petite plage, pour prendre l'apéro : champagne et chips, avec un magnifique coucher de soleil au menu ! (ça m'a vraiment rappelé la Bretagne les filles)
On se dirige tranquillement vers le coeur de Bouéni, on a réservé à O'chocho, un resto vraiment accueillant. Et mon premier mojito mahorais, enfin ! Bonne bouffe de qualité, pour moi ce sera brochette de saint-jacques et de gambas, avec sa sauce mangue, étonnant ! Un vrai régal.
Le patron nous invite à prendre un digestif au bar, Zazou n'ayant pas pu se retenir elle annonce à tout le monde le pourquoi de cette soirée, et c'est parti pour un deuxième ! Rhum arrangés délicieux, mais attention tellement bien fait qu'on peux vite oublier que c'est à base de rhum. Ça va, le gite n'est pas loin, petite marche digestive.

Petite journée vraiment agréable, merci les colocs !

Les normandes sous-marine


Salut à tous !

Je m'excuse pour le petit vide ces derniers temps, mais j'étais pas mal occupées, et je n'ai pas pris le temps d'écrire.

Quoi de neuf par chez moi ?

Je continue la plongée, j'ai déjà fait trois plongées technique niveau 1, il ne m'en reste que deux à faire, prochaine vendredi après-midi. A chaque fois, c'est un plaisir énorme. On charge le matériel dans le bateau, et on part pour la " passe en S ", l'arrivée sur ce site est toujours magique, des couleurs d'eau magnifique, les vagues qui déferlent sur la barrière de corail... On choisit une bouée, on y amarre le bateau, et c'est là que les choses sérieuses commencent.
Equipement du bloc, et c'est parti pour la grande descente vers le fond. Enfin grande, pour moi elle s'arrête à 20 mètres pour le moment mais il y a déjà suffisamment de belles choses à cette profondeur pour que je m'y régale encore longtemps.